354.752 boîtes de Faux Gras® de GAIA mises en vente en 2017
Une demande en très forte hausse en France, pays du foie gras
Depuis son lancement en 2008, le nombre de boîtes de Faux Gras® de GAIA mises en vente cette année a franchi pour la première fois la barre des 300.000 unités. Avec près de 355.000 boîtes en vente cette saison, contre 210.000 l’année passée, l’augmentation (+60%) est même plus soutenue que jamais. « Ce fait est attribué à une demande en très forte hausse en France, principal pays producteur, consommateur et exportateur de foie gras au monde », se réjouit la directrice de GAIA, Ann De Greef. « Ce succès de notre alternative entièrement végétale et éthique au foie gras (avec des ingrédients spéciaux comme de la truffe ou du champagne) traduit une véritable tendance de fond du grand public, qui souhaite apporter une dimension éthique aux fêtes de fin d’année, sans pour autant faire une croix sur l’aspect festif. C’est une excellente nouvelle pour les millions de palmipèdes qui, dans le monde, subissent chaque année la torture du gavage pour produire du foie gras », souligne Ann De Greef. En Belgique, le Faux Gras® de GAIA est disponible dans toutes les chaînes de supermarchés, à l’exception de Aldi et Albert Heijn (ce dernier ne vend pas de foie gras), et dans de nombreux magasins bio.
Parce que consommer du foie gras, même une fois dans l’année, n’altère en rien le fait que les animaux continuent à être gavés, GAIA est donc de nouveau mobilisé pour rappeler aux consommateurs d’abandonner l’habitude de consommer du foie gras, même occasionnellement pendant les fêtes de fin d’année. En parallèle de sa campagne pour le Faux Gras® de GAIA, GAIA diffuse ainsi du 13 au 23 décembre sur La Une et RTL-TVI, un spot TV particulièrement touchant, pour davantage sensibiliser le public à la problématique du gavage pour la production de foie gras. Et rappelle sur son site internet, sept réalités au sujet du foie gras, en plus d’une pétition pour une interdiction du gavage des animaux en Belgique, qui a déjà recueilli à ce jour plus de 220.000 signatures.
Une pratique condamnée
Dans sa dernière étude scientifique sur la production de foie gras (2015), le Professeur Donald M. Broom de l’Université de Cambridge au Royaume-Uni, une autorité scientifique de notoriété mondiale en matière de bien-être animal, démontre que les conditions actuelles de la production de foie gras ne respectent que trois des douze critères et pas un seul principe de bien-être prévus par le projet européen Welfare Quality®, qui sert à mesurer le bien-être des animaux de rente. Et par conséquent, les méthodes actuelles de production (appliquant le gavage à un niveau industriel ou artisanal) ne répondent même pas à un seuil minimal et acceptable de bien-être animal. Parmi les points engendrant une très forte dégradation du bien-être des canards, figure le gavage lui-même. A ce titre, seuls la France, l’Espagne, la Bulgarie, la Hongrie et la Belgique produisent encore à l’heure actuelle du foie gras, alors que 12 pays de l’UE ont interdit formellement le gavage ou interprètent les lois de protection animale comme condamnant de facto cette pratique.
Foie fin
Reste qu’il est possible de produire du foie gras sans recourir au gavage des palmipèdes, et donc sans provoquer une stéatose du foie qui atteint jusqu’à 9 fois le volume normal (de 50 à 450 grammes). La méthode alternative consiste à ajouter des ingrédients au foie sain, après l’abattage. « Cette méthode de production, qui a au moins le mérite d’éviter la pratique très controversée du gavage, ne permet cependant pas à un producteur de vendre sa production sous l’appellation foie gras, mais comme foie fin », nuance la directrice de GAIA. « Du moins tant que la législation européenne imposera un poids minimum pour l’appellation foie gras. En clair, si le foie des canards pèse moins de 300 g et celui des oies moins de 400 g, le produit ne peut pas légalement s’appeler foie gras. Dans la pratique, exiger que les foies soient si gros revient à imposer aux éleveurs de pratiquer le gavage. GAIA demande aux instances européennes de supprimer cette condition. »
---Fin du communiqué---