Report du Code du bien-être animal : GAIA dénonce le mépris du PS bruxellois à l'encontre des animaux et de leur bien-être
Bruxelles, le 28 mars 2024 – En raison du blocage imposé par le Parti Socialiste, le Gouvernement vient une nouvelle fois de reporter la 3e lecture du projet de Code bruxellois du bien-être animal porté par le ministre Bernard Clerfayt (Défi). Pour GAIA, cette situation scandaleuse relève purement et simplement du déni de démocratie. L’association de protection animale demande aux élus socialistes, tous horizons confondus, de rappeler le PS bruxellois à la raison.
Parce qu’il craint la possibilité qu’une fois arrivé au Parlement, le projet de Code bruxellois du bien-être animal soit l’objet d’un amendement concernant l’interdiction de l’abattage sans étourdissement, le PS a une nouvelle fois bloqué la troisième lecture du texte au Gouvernement.
Toutes les avancées significatives que contient le Code risquent de tomber à l’eau. Outre des dispositions déjà en vigueur comme l’interdiction de l’abattage à domicile, du gavage pour le foie gras ou des poneys de foire, le texte comprend une série de mesures nouvelles, parmi lesquelles l'interdiction d'importer des chiots et des chatons, l'interdiction du commerce d'animaux vivants sur les foires et les marchés, l’instauration d’un permis de détention, la mise en place d’une stratégie en matière d’expérimentation animale, l’interdiction des animaux dans les cirques, l’interdiction du gazage et du broyage des poussins, l’interdiction de détenir des amphibiens, l’interdiction des feux d’artifice, des colliers électriques et des pièges à colle ou encore l’étourdissement obligatoire des poulpes et des homards avant leur mise à mort.
Sébastien de Jonge, directeur des opérations de GAIA, explique : « Comment ne pas s’indigner devant la stratégie du PS dans ce dossier ? Par crainte de se retrouver complètement isolé en cas de vote sur l’abattage sans étourdissement au Parlement, le Parti Socialiste continue de bloquer le Code du bien-être animal, un texte ayant nécessité deux années de travail et qui présente des mesures particulièrement bénéfiques aux animaux. Cette manœuvre politique, d’une bassesse inouïe, témoigne d’un mépris flagrant pour les animaux et leur bien-être. »
GAIA appelle l’ensemble des élus et membres du Parti Socialiste à se faire entendre et à faire valoir l’intérêt des animaux tout comme le respect de la démocratie parlementaire.