COMMUNIQUÉ DE PRESSE // PROCÈS DU CHATON LEE : L'AFSCA RETROUVERA-T-ELLE SON HUMANITÉ DANS DEUX SEMAINES ?

Bruxelles, le 15 mai 2020 - Ce vendredi, une audience a eu lieu devant le tribunal de Première instance néerlandophone d'Anvers concernant le chaton Lee. L'affaire a pris une tournure ultra-autoritaire : l'AFSCA réclame 5.000 EUR d'astreinte par heure à Selena Ali, tant qu'elle ne qu'elle ne laisse pas son chat Lee se faire tuer. L'Agence exige aussi une interdiction de parole de la propriétaire sous peine de 1.000 euros d'amende par infraction. Le juge a décidé que la défense et la partie civile devraient disposer de plus de temps pour présenter leurs conclusions. L'affaire sera entendue le 29 mai. GAIA et la Région flamande (par ordre du ministre des animaux Ben Weyts (N-VA)) interviennent dans la défense de Selena Ali et Lee. « Nous espérons que l'AFSCA retrouvera son humanité dans deux semaines et que Lee pourra être placé en quarantaine, au lieu d'être euthanasié », déclare Michel Vandenbosch, président de GAIA. Les méthodes d'intimidation de l'AFSCA sont choquantes, estime GAIA. « L'AFSCA va encore plus loin dans sa démonstration de force : elle ne veut pas seulement tuer un animal innocent et sans défense, mais aussi mettre à mal le droit à la liberté d'expression ».

Méthodes d'intimidation

Pour rappel, Selena Ali séjournait au Pérou lorsque la crise du Covid-19 s'est déclarée. Son chat, Lee, a été vacciné contre la rage au Pérou le 24 mars. Sa propriétaire a dû être rapatriée d'urgence en raison de la crise sanitaire. L'AFSCA a eu vent de l'arrivée de Lee sur le territoire, et exige son euthanasie sous prétexte que le chat a été vacciné contre le rage moins de trois mois auparavant. À son arrivée en Belgique, toutefois, un test a été effectué par Sciensano Bruxelles, démontrant la présence d'anticorps contre la rage en quantité plus que suffisante (cf. annexe). « Nous prenons la santé publique très au sérieux, mais Lee peut être placé en quarantaine en toute sécurité. Il n'y a aucun danger », explique Michel Vandenbosch. « La réglementation européenne stipule que la quarantaine est l'une des options et que l'euthanasie ne devrait être autorisée, en dernier recours, que si la quarantaine s'avère absolument impossible. Nous demandons à l'AFSCA de prendre une décision raisonnable et humaine. Placez Lee en sécurité en quarantaine et cessez cette dérive autoritaire. 5 000 euros de l'heure, ça montre à quel point l'AFSCA vit en dehors de la réalité ».

--- Fin du communiqué ---

Plus d’informations, commentaires et interviews :
Michel Vandenbosch, président de GAIA : 0475 45 20 15
Ann De Greef, Directrice générale de GAIA : 0477 53 42 02

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