Historique : le bien-être animal fait son entrée dans la Commission européenne
Bruxelles, 11 septembre 2024 – GAIA se félicite de la nomination d'un Commissaire européen dédié au bien-être animal. Le portefeuille sera confié à Olivér Várhelyi (Hongrie), qui occupera les fonctions de Commissaire à la Santé et au Bien-être Animal.
Il s'agit d'une victoire majeure pour GAIA, après plusieurs années de mobilisation via sa campagne EuForAnimals, visant à obtenir la création de ce poste spécifique. Cette campagne a réussi à fédérer le soutien de près de soixante associations de protection animale à travers l'Europe, ainsi que l'adhésion de 310 000 citoyens européens et de 200 eurodéputés.
Pour GAIA, cette nomination constitue une avancée significative pour la défense des droits des animaux en Europe, et ouvre la voie à une politique ambitieuse et progressiste en la matière.
Le bien-être animal renforcé grâce à un Commissaire dédié
GAIA rappelle que le modèle belge, avec ses trois ministres régionaux en charge du bien-être animal, a permis à la Belgique de devenir l'un des chefs de file en matière de protection animale. Des millions de citoyens européens placent le bien-être animal au cœur de leurs préoccupations. La décision de la Commission européenne envoie ainsi un signal fort, confirmant l'engagement de l'UE en faveur d'une meilleure protection des animaux, et montrant que le bien-être animal ne sera plus relégué au second plan.
Une avancée historique pour les droits des animaux
GAIA qualifie cette nomination de moment historique pour le mouvement des droits des animaux. Avec un Commissaire européen au bien-être animal, les réformes tant attendues pourront enfin se concrétiser. Cette initiative ouvre la porte à des transformations ambitieuses qui amélioreront de façon significative la qualité de vie des animaux à travers toute l'Europe.
Ann De Greef, directrice de GAIA, et Michel Vandenbosch, président de GAIA, déclarent : « Ursula von der Leyen a envoyé un signal fort, démontrant que le bien-être animal est désormais pris au sérieux. Cette décision reflète les attentes des citoyens européens et trace le chemin vers un futur où les animaux ne seront plus vus comme de simples produits agricoles, mais comme des êtres vivants dotés de sentiments et de droits. Nous sommes extrêmement satisfaits de cette avancée, et nous avons hâte de voir les changements positifs qu'elle engendrera. Notre longue lutte pour l'instauration de ce Commissaire a enfin porté ses fruits.