GAIA, la ville de Courtrai et des vétérinaires déposent plainte contre le bourreau d’animaux qui a enfermé un chat dans un four
Bruxelles, le 11 juin 2018 - L'organisation de défense des animaux GAIA dépose plainte, aux côtés de la ville de Courtrai et du cabinet de vétérinaires courtraisien Overleie, contre un bourreau d'animaux, qui, la semaine dernière, s'est servi d'un chat comme d'un ballon de football, avant de l'enfermer pendant un quart d'heure dans un four. Il risque une peine maximale de 6 mois de prison, 16.000 euros d'amende, et une interdiction à vie de détenir des animaux. « Ces actes ressemblent à ceux d'un psychopathe, qui ne montre pas le moindre sentiment de culpabilité », commente le président de GAIA, Michel Vandenbosch. « Il est connu que les psychopathes commencent par maltraiter et torturer des animaux, et peuvent devenir des tueurs en série. En d'autres mots, l'auteur des faits est un danger considérable pour notre société. La justice doit prendre cette affaire très au sérieux. »
La semaine dernière, un jeune homme a enfermé un chaton âgé de dix mois (du nom de Sprotje) dans un four brûlant. Le jeune animal, grièvement blessé, a été pris en charge par des vétérinaires de Courtrai. Si les chances de survie du chaton sont bonnes, il n'en reste pas moins important que l'auteur des faits et ses complices soient sévèrement punis. « De telles cruautés ne peuvent pas rester impunies. C'est pourquoi GAIA a décidé de déposer plainte avec la ville de Courtrai contre ces bourreaux ». Le cabinet vétérinaire Overleie - qui fournit actuellement des soins à Sprotje – s’est joint à cette plainte : « Nous conservons une partie des fonds recueillis pour aider à supporter les frais juridiques. Mercredi à 13 h, nous annoncerons également à quels organismes de bienfaisance nous ferons don du reste des fonds recueillis. »
GAIA n'en est pas à son coup d'essai. Récemment, l'organisation de défense des animaux avait déposé plainte contre un dogsitter zoophile. « On pourrait s'imaginer que ces cas extrêmes de cruauté envers des animaux n'ont plus lieu dans notre société », déplore Michel Vandenbosch. « Mais le supplice vécu par Sprotje est malheureusement une preuve du contraire. Il serait impensable que le parquet ne prenne pas l'affaire au sérieux. Notre société a tout intérêt à ce que les auteurs de ces crimes soient punis. »
L’échevin courtraisien de l’environnement et du bien-être animal Bert Herrewyn (sp.a) réagit également ces faits choqué : « J'ai moi-même deux chats à la maison. Mon cœur saigne quand je vois comment Sprotje a été torturé. Parce que les animaux ne sont pas capables de défendre leurs droits eux-mêmes, en tant qu’autorité communale, nous nous constituons partie civile pour condamner sévèrement l'auteur du crime. Aussi pour qu'il soit clair que nous ne tolérons pas la cruauté envers les animaux, parce que Courtrai aime les animaux. »
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