GAIA: Le tribunal de première instance de Bruxelles refile la patate chaude à la Cour de justice de l'Union européenne
Les associations de musulmans font chou blanc : l’interdiction de l’abattage sans étourdissement sur les sites temporaires reste de vigueur
Bruxelles, le 28 juillet - Dans le procès intenté par des associations musulmanes contre le ministre flamand du bien-être animal Ben Weyts (N-VA), plus précisément contre le règlement UE concernant l’abattage, le tribunal de Bruxelles a décidé de poser une question préjudicielle à la Cour de justice de l'UE avant d’émettre son jugement. Le tribunal renvoie ainsi la patate chaude à la Cour du Luxembourg.
Les associations musulmanes avaient également demandé pour la prochaine fête du sacrifice le 11 septembre, de supprimer l’interdiction d’abattre sans étourdissement sur des sites temporaires - mesure pourtant en application d’un règlement européen. Mais le tribunal n’a pas accédé à cette revendication. “L’interdiction de l'abattage sans étourdissement dans les abattoirs temporaires reste pleinement applicable”, souligne le président de GAIA, Michel Vandenbosch.
“Il est tout de même curieux qu’un juge demande à la Cour Européenne de se prononcer sur la légalité de l’application d’un règlement européen et ceci trois ans après la mise en effet de ce règlement, une loi approuvée par les 28 états membres de l’époque et appliquée correctement par le ministre Flamand compétent, ce qui est son devoir ! GAIA considère d’une arrogance hors-normes d’invoquer la liberté de religion par ceux qui souhaitent coûte que coûte abattre sans étourdissement, soit dans des abattoirs à l’hygiène contestable, soit dans des espèces d’établissements "pop-up », où de toutes façons les animaux souffrent de situations la plupart du temps chaotiques et sans aucun contrôle strict!”
—Fin du communiqué—