GAIA transforme les rues de Bruxelles en « scènes de crime » pour dénoncer l’abattage sans étourdissement

Bruxelles, le 17 octobre — GAIA frappe fort avec une action visuelle spectaculaire en transformant les rues de la capitale en véritables « scènes de crime » pour dénoncer l’abattage sans étourdissement. Alors que la Wallonie et la Flandre ont interdit cette pratique depuis cinq ans, elle reste encore autorisée à Bruxelles, où près de 30 000 animaux sont abattus sans étourdissement chaque année, souffrant d’une agonie pouvant durer jusqu’à 12 minutes.

Une mise en scène choc pour marquer les esprits

Pour attirer l’attention du public, GAIA a recréé des scènes dignes de séries policières : des silhouettes de moutons tracées au sol rappellent celles que l’on retrouve sur les lieux d’enquêtes criminelles. Autour, des « experts » vêtus de combinaisons blanches inspectent les lieux, comme lors d'une véritable scène de crime. Cette action a pour but de rendre visible la violence des abattages, cachée au regard du grand public, et de rappeler l’urgence d’interdire cette pratique. 

GAIA appelle les négociateurs à prendre leurs responsabilités

Alors que les discussions pour la formation d'un nouveau gouvernement régional à Bruxelles se poursuivent, GAIA appelle les décideurs à faire de l’interdiction de l’abattage sans étourdissement une priorité politique. L’association rappelle que de nombreux partis politiques (MR, Les Engagés, DéFI, Ecolo-Groen, N-VA, Open Vld et Vooruit) se sont engagés en faveur de cette interdiction avant les élections.

Les partis qui ont remporté les élections doivent prendre leurs responsabilités et, comme pour le dossier du report de la zone de basses émissions, faire voter sans délai l’interdiction de l’abattage sans étourdissement. Il est temps de mettre fin aux manœuvres politiques et de tourner la page sur l’une des pratiques les plus cruelles de notre époque , déclare Sébastien de Jonge, directeur des opérations chez GAIA.

L’opinion publique, la Science et la Justice soutiennent l’interdiction

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le sondage IPSOS mené pour GAIA en septembre 2024 révèle que 76 % des Bruxellois sont favorables à l’interdiction de l’abattage sans étourdissement ou n’y sont pas opposés. Sur le plan juridique, la Cour constitutionnelle belge, la Cour de justice de l’Union européenne et la Cour européenne des droits de l’homme ont validé les interdictions en Wallonie et en Flandre. De plus, les associations vétérinaires belges et européennes s’accordent sur le fait que l’abattage sans étourdissement est source de souffrances inacceptables pour les animaux.

“Scènes de crime” dans des lieux stratégiques

Quatre « scènes de crime » ont été installées dans des lieux stratégiques de Bruxelles : devant le Parlement bruxellois, devant le siège du Parti Socialiste, à la Bourse et à la gare centrale. Cette action s’accompagne de plusieurs centaines d’affiches déployées à travers la ville pour exiger la fin de l’abattage sans étourdissement.