L’abattoir de Tielt réouvrira demain
GAIA et Animal Rights exigent une transparence absolue sur le contenu du plan d’action
Bruxelles, 5 avril 2017 – Les associations de droits des animaux, GAIA et Animal Rights ont pris connaissance de l’annonce de la reprise d’activités de l’abattoir porcin à Tielt. La décision a été prise par le gouvernement Flamand sur base d’un plan d’action soumis aux responsables de l’abattoir. GAIA et Animal Rights, qui ont pu avoir accès à quelques éléments du document, déplorent que les mesures de ce plan d’action n’imposent pas plus que les exigences légales.
Les associations demandent au ministre Flamand du bien-être animal, Ben Weyts une totale transparence quant aux mesures prises par l’abattoir afin d’éviter la répétition des maltraitances atroces sur les porcs. « Le public y a droit », réagissent unanimement le président de GAIA, Michel Vandenbosch et la présidente de Animal Rights, Nadine Lucas. « En effet, il ne s’agit pas d’incidents isolés mais de manquements structurels et ceux-ci nécessitent des mesures structurelles » d’après Animal Rights et GAIA.
Des mesures à peine mieux que les exigences légales
Sur base des informations que GAIA et Animal Rights ont pu se procurer, les organisations craignent qu’avec ces mesures, les problèmes fondamentaux de l’affaiblissement des normes et la mentalité régnante de laxisme de l’entreprise ne soient pas résolus.
« Je demande à voir avant de croire », souligne Michel Vandenbosch. « Prenant en considération la mentalité régnante de laxisme dans cet abattoir, je n’ai que peu confiance dans le fait que la direction de l’entreprise prendra à cœur le bien-être animal », souligne Michel Vandenbosch. « Etant donné le projet d’extension de la capacité d’abattage à un million d’animaux supplémentaires, c’est à dire un animal abattu toutes les 6 secondes, le bien-être animal est loin d’être garanti », ajoute Nadine Lucas.
Cela ne peut empêcher les auteurs des maltraitances et leurs responsables d’échapper aux punitions méritées pour leurs cruautés divulguées. C’est dans ce but que GAIA et Animal Rights ont déposé plainte auprès du parquet de Bruges.
---Fin du communiqué---