Le ministre du Bien-être animal Carlo Di Antonio reçoit son rapport final de GAIA
Carlo Di Antonio obtient 17/20 pour sa politique de bien-être animal. Les résultats de Bianca Debaets et de Ben Weyts seront connus cet après-midi.
Après 5 ans de politique régionalisée du bien-être animal, GAIA présente son rapport final aux trois ministres du Bien-être animal. En fin de législature, chacun des trois ministres affiche un bilan beaucoup plus positif qu’il y a 2 ans. GAIA accorde une note finale de 17/20 au ministre wallon Carlo Di Antonio.
Au cours d’une cérémonie digne d’une « graduation » à l’américaine, le ministre wallon du Bien-être animal, Carlo Di Antonio (cdH), s’est vu décerner un diplôme d’honneur des mains de la directrice et du président de GAIA Ann De Greef et Michel Vandenbosch. En présence des véritables membres du jury : les animaux.
Le ministre wallon du Bien-être animal voit sa politique en matière de bien-être animal solidement récompensée par GAIA avec un résultat de 17/20. « Si la sixième réforme de l’État a apporté un changement vraiment positif, c’est bien dans le domaine du Bien-être animal », observe Michel Vandenbosch, président de GAIA. « Depuis 2014, les Régions disposent d’un ministre à part entière pour cette matière (ou d’une secrétaire d’État en Région bruxelloise). Ce qui a pour effet d'avoir engendré une saine concurrence. Leurs politiques respectives en matière de bien-être animal ne se limitent pas à des déclarations d’intention. »
Excellent parcours pour Carlo Di Antonio
À la moitié de son mandat, en janvier 2017, GAIA avait évalué les résultats, les avancées, mais aussi les occasions manquées du ministre du Bien-être animal de la Région wallonne. Carlo Di Antonio avait alors reçu la note intermédiaire de 14/20. La deuxième mi-temps a donc été décisive. « En tant que premier ministre wallon du Bien-être animal, Carlo Di Antonio aura réalisé davantage d’avancées en une seule législature que n’importe quel gouvernement dans le passé. Il réalise un excellent parcours qui lui vaut un résultat – vraiment mérité – de 17/20 », explique Michel Vandenbosch.
La législature 2014-2019 de Carlo Di Antonio aura ainsi été marquée par des avancées majeures comme l’interdiction de l’élevage d’animaux à fourrure, l’interdiction de l’abattage sans étourdissement et la stérilisation obligatoire des chats. Mais l’effet décisif aura été le décret sur le Code wallon du Bien-être des animaux qui, par sa nature, interdit l’élevage de poules pondeuses en cage, les manèges à poneys, la détention de cétacés en captivité, les pièges à colle et l’expérimentation des produits d’entretien et des biocides sur les animaux. Ce code oblige également à prévoir des abris pour tous les animaux détenus à l’extérieur. Parmi d’autres points forts, ce code force aussi les abattoirs à installer des caméras de surveillance. Il accentue aussi les peines de prison (de 10 à 15 ans), ainsi que les amendes (jusqu’à 10 millions d’euros) pour les pires cruautés et abus sur les animaux. « En ce qui concerne le bien-être animal, la Wallonie compte aujourd’hui parmi les meilleurs élèves de la classe européenne », déclare Michel Vandenbosch.
Deux bémols : pas d’interdiction du gavage ni de la castration chirurgicale des porcelets
Si GAIA applaudit toutes ces avancées, l’organisation de défense des animaux regrette toutefois qu’aucun accord n’ait pu être trouvé pour l’interdiction de la méthode cruelle qu’est le gavage dans la production de foie gras et de la castration chirurgicale des porcelets. Néanmoins, depuis le début de cette législature, le ministre wallon du Bien-être animal et, sous son impulsion, le gouvernement wallon ont suivi une voie décisive vers un meilleur bien-être animal !
Des alliés essentiels
Au cours des cinq dernières années, GAIA a joué son rôle de défenseur influent du bien-être animal. À cet égard, GAIA s’est positionné comme un allié essentiel, indépendant et critique dans la politique des trois Régions en matière de bien-être animal. « Si cette politique est moins bonne ou pas assez efficace, nous le disons. Et si elle est bonne, nous le disons de la manière la plus objective et fondée possible », souligne Michel Vandenbosch, président de GAIA.
Conclusion : de grands pas en avant
Michel Vandenbosch : « Tant Carlo Di Antonio que ses homologues flamand et bruxellois ont fait du Bien-être animal un véritable enjeu politique grâce à leur détermination, leur motivation sincère et leurs efforts soutenus. Chacun d’entre eux, dans sa propre Région, traduit l’importance sociétale croissante du Bien-être animal par des avancées concrètes ! Beaucoup de progrès ont été réalisés, mais notre pays est loin d’être un Paradis animal sur Terre. C’est à leurs successeurs de viser encore plus haut », déclare le président de GAIA.
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