L’EFSA confirme que les élevages d’animaux à fourrure causent de graves atteintes aux animaux
GAIA appelle la Commission européenne et les ministres belges à éradiquer définitivement cette industrie cruelle

Dans un avis scientifique accablant, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) conclut qu’il est impossible d’élever des animaux pour leur fourrure sans leur infliger des souffrances. Les systèmes d’élevage en cages, encore utilisés dans plusieurs pays européens, entraînent des atteintes physiques et psychologiques majeures : restriction de mouvement, isolement, stress chronique, lésions, boiteries, troubles du comportement… Chaque année, 7 millions d’animaux subissent ce calvaire en Europe.
Cet avis confirme ce que GAIA dénonce depuis plus de 25 ans à travers ses nombreuses enquêtes sur le terrain : la production de fourrure repose sur une cruauté systématique et inévitable.
« Enfermer des animaux dans des cages grillagées pour produire un article de luxe sans aucune nécessité est moralement inacceptable. L’EFSA ne laisse aucun doute : la souffrance est structurelle dans cette industrie », déclare Sébastien de Jonge, Directeur des opérations de GAIA.
GAIA exige une interdiction totale à l’échelle européenne et régionale
Alors que des millions de citoyens européens ont soutenu l’Initiative citoyenne européenne Europe sans fourrure, GAIA exhorte la Commission européenne à intégrer les conclusions de l’EFSA dans la révision actuelle de la législation sur le bien-être animal, et à :
- Interdire l’élevage d’animaux pour leur fourrure dans l’Union européenne ;
- Interdire la mise sur le marché européen de produits issus de cette industrie cruelle, y compris ceux importés de pays tiers où des pratiques similaires perdurent.
La science est claire : aucun enrichissement ni aucun aménagement ne peut permettre de satisfaire les besoins fondamentaux des animaux élevés pour leur fourrure.
Appel aux ministres belges : interdire le commerce de la fourrure
GAIA appelle également Adrien Dolimont, ministre wallon du Bien-être animal et Ben Weyts, ministre flamand du Bien-être animal à interdire la commercialisation de la fourrure animale en Belgique — y compris les ventes, importations et mises sur le marché. Maintenir cette filière commerciale, alors même que la production est interdite sur le territoire belge, représente une hypocrisie morale et politique. Selon un sondage récent, 3 Belges sur 4 estiment que les décideurs politiques doivent en interdire la commercialisation. (Dedicated, 2025)
Contact presse :
Sébastien De Jonge
A télécharger :
- Enquête d'opinion DEDICATED
- Vidéo avec images brutes d'une enquête undercover GAIA 2025