Priorités concernant le Bien-être animal durant la législature 2014-2019
Les Wallons ont soif de plus de bien-être animal
Les Wallons attachent plus d’importance au bien-être animal qu’à l’agriculture, à l’Europe ou encore au tourisme. C’est ce qui ressort d’une nouvelle enquête politique réalisée par IPSOS en mars 2015 pour l’organisation de défense des animaux GAIA. Les priorités de GAIA suscitent par ailleurs une très forte adhésion de bon nombre de leurs attentes et préoccupations en matière de bien-être animal.
Parmi les priorités dans ce domaine faisant une quasi-unanimité auprès des citoyens figurent l’interdiction de l’abattage sans étourdissement (94% pour les personnes accordant une grande importance au Bien-être animal et 85% pour celles accordant une moindre importance à ce sujet), l’interdiction des expériences pour chiens et chats (94% et 85% des personnes, toujours en fonction de l’importance qu’ils accordent au Bien-être animal), la fondation d’un Centre des méthodes alternatives à l’expérimentation animale (respectivement 92% et 82%).
Des résultats « écrasants » dont se réjouit Michel Vandenbosch, le président de GAIA : « Ces résultats confortent notre idée que, depuis la création de GAIA il y a près d’un quart de siècle, la société accorde de plus en plus d’importance au bien-être animal, y compris au niveau politique. »
Et de conclure : « Nos priorités, largement soutenues par les citoyens wallons, ne peuvent plus être considérées comme des revendications radicales. Nous souhaitons vivement que les politiciens prennent en compte ces recommandations pour la législature en cours. »
Parmi les priorités figurant également en haut du tableau : l’interdiction des expériences sur les singes (93% des personnes accordant une grande importance au domaine politique du Bien-être animal) et la stérilisation obligatoire des chats (chez 82% des personnes accordant moins d’importance au Bien-être animal).
Autre résultat encourageant, l’interdiction du gavage pour la production de foie gras, maintenant soutenue par une majorité de Wallons (68% des répondants), notamment grâce aux intenses campagnes d’information et de sensibilisation réalisées par GAIA à ce sujet.
---Fin du communiqué de presse---
Note : La compétence du Bien-être animal a été confiée aux régions depuis le 1er juillet 2014. Celle-ci est à juste titre séparée de l’Agriculture, ce que GAIA avait fortement fait valoir auprès des négociateurs gouvernementaux l’année dernière.