TVA sur les soins vétérinaires : GAIA donne la parole aux animaux
Les chiens de Georges-Louis Bouchez et de Ben Weyts prennent la parole

Liloo, la chienne du président du MR Georges-Louis Bouchez prend la parole :
Sepp, le chien du ministre Ben Weyts fait lui aussi entendre sa voix
Bruxelles, 1er juillet – Liloo, la chienne du président du MR Georges-Louis Bouchez, et Sepp, le chien du ministre flamand Ben Weyts, s’adressent directement au ministre Jan Jambon dans la nouvelle campagne digitale, ludique et interactive de GAIA. Ensemble, ils plaident pour une baisse de la TVA sur les soins vétérinaires : la santé des animaux ne doit pas être traitée comme un produit de luxe.
L’association réclame une baisse de la TVA pour les particuliers à 6% (actuellement fixée à 21 %) à l’instar du taux auquel sont soumis les éleveurs d’animaux destinés à la production. Sur un site dédié, www.donneznouslaparole.be, les citoyens peuvent créer une courte vidéo où leur animal de compagnie – animé par l’intelligence artificielle – s’adresse directement au ministre des Finances pour lui demander de corriger cette injustice fiscale.
Les soins vétérinaires ne sont pas un luxe
Avec cette campagne, GAIA veut faire passer un message clair : aimer et soigner son animal ne devrait pas être surtaxé. En Belgique, faire appel à un vétérinaire en tant que particulier est encore soumis à un taux de TVA de 21 %, alors que les éleveurs d’animaux destinés à la production alimentaire, eux, bénéficient d’un taux réduit à 6 %. Ce non-sens fiscal en dit long sur les priorités du système actuel. Soigner un animal, ce n’est pas du luxe. C’est un besoin essentiel, ancré dans la réalité des millions de Belges qui partagent leur vie avec un animal de compagnie.
« Le fait que soigner un animal destiné à mourir pour la consommation soit taxé à 6 %, tandis que soigner son animal de compagnie reste taxé à 21 %, c’est d’une injustice profonde. Cela envoie un signal absurde et inacceptable aux près de 3 millions de foyers belges concernés: qu’il est fiscalement plus avantageux de soigner un animal destiné à l’abattoir que de prendre soin de son chien », dénonce Sébastien de Jonge, responsable des opérations chez GAIA.
Sur le site www.donneznouslaparole.be, les citoyens peuvent faire entendre la voix de leur animal en créant une courte vidéo animée adressée au ministre des Finances. GAIA les invite ensuite à partager cette vidéo sur leurs réseaux sociaux en interpellant directement Jan Jambon.
L’Europe n’est pas un obstacle : la Belgique peut agir
D’autres pays européens ont déjà appliqué une TVA réduite sur les soins vétérinaires, comme par exemple l’Irlande. En Italie, une proposition de loi a été déposée en 2024 pour réduire le taux de TVA de 22 à 10%. Rien n’empêche la Belgique de faire de même.
Un impact concret pour le bien-être animal et la société
Au-delà de la question de justice fiscale, cette mesure aurait des conséquences concrètes sur le terrain. Selon un sondage, 55% des Wallons ayant un chat non stérilisé envisageraient de le faire si la TVA sur les soins vétérinaires était abaissée à 6 %. (Ipsos, 2024, pour GAIA). Un geste qui aurait un impact social important, à l’heure où les refuges débordent et où la surpopulation féline constitue un véritable problème de société.