Une militante de GAIA dépeinte en crocodile contre la souffrance animale chez Hermès
Hermès a du sang sur les sacs à main
En collaboration avec ses collègues de PETA, l'organisation de défense des animaux GAIA a organisé aujourd'hui une action visuelle dirigée vers Hermès. Pour la production et la vente de ses sacs à main, ceintures et bracelets de montres, la luxueuse marque française entretient en effet une souffrance animale insoutenable. Ces accessoires sont fabriqués à partir de peaux de crocodiles et d'alligators, qui sont brutalement maltraités comme en témoigne une récente enquête de PETA en caméra cachée. On y voit notamment un responsable d'élevage taillader la nuque de plusieurs alligators, avant de les laisser agoniser pendant de longues minutes. Une militante de GAIA entièrement dépeinte en crocodile par body painting a soutenu l'action de protestation.
L'action conjointe de GAIA et de PETA s'est tenue devant la boutique Hermès, Boulevard de Waterloo à Bruxelles. Les deux organisations de défense des animaux y ont dénoncé les conditions de vie épouvantables des milliers de crocodiles et alligators dans les élevages du Texas et du Zimbabwe, où ils sont détenus les uns sur les autres dans des fosses de béton ou des bassins fétides, avant d'être tués à un jeune âge. Une vie de souffrance pour des accessoires de luxe.
Enquête en caméra cachée
Hermès vend une série d'accessoires en peau de crocodiles ou d'alligators : ceintures, bracelets de montres, sacs à main. « Pour fabriquer un seul de ces sacs à main, Hermès peut utiliser jusqu'à quatre crocodiles », dénonce Michel Vandenbosch, président de GAIA. « La plupart des personnes qui achètent ces sacs n'ont pas conscience que les méthodes de production impliquent une terrible cruauté envers ces animaux. »
Une récente enquête en caméra cachée réalisée par PETA dans les élevages fournissant Hermès révèle les conditions de vie déplorables des crocodiles et alligators. Souvent, les animaux sont non seulement privés de lumière du jour, d'air frais, d'eau propre et de soins vétérinaires, mais ils sont en outre abattus avec une grave brutalité et approximation. Ils peuvent rester en vie pendant de longues minutes après l' « abattage ».
« L'enquête de PETA révèle les origines choquantes des accessoires "de luxe" vendus par Hermès : des animaux vivants et sensibles qui ont été mutilés et ont agonisé lentement dans des élevages sordides », explique Mimi Bekhechi, la directrice de PETA. « Nous voulons qu'Hermès cesse de faire du profit sur la vie et la mort misérables de ces animaux, en supprimant pour de bon les peaux exotiques de leurs rayons. »