Virginie Morobé, Noémie Happart et Nathalie Hantson prennent position contre l'achat impulsif d'animaux
GAIA lance une nouvelle campagne sur les réseaux sociaux #NotAnAccessory
Bruxelles, le 3 février 2021 - Avec sa nouvelle campagne #NotAnAccessory, GAIA veut sensibiliser la population à la grande responsabilité que représente l'achat d'un animal de compagnie. Une campagne qui s'avère particulièrement nécessaire en cette période de crise sanitaire, marquée par deux confinements. "Les animaux ne sont pas des accessoires que l'on peut acheter au supermarché", explique la directrice Ann De Greef. "Nombreux sont ceux qui ont accueilli un chat, un chien ou un autre animal pendant le premier confinement parce qu'ils avaient beaucoup de temps. Ensuite, c’est une vague d’abandon dans les refuges pour animaux qui a suivi". Ou, comme le disent Noémie Happart et Virginie Morobé "Le bon accessoire peut compléter une tenue, par contre un chien ou un chat n'est pas un accessoire, mais un être vivant et un ami affectueux".
Fin 2020, certains refuges pour animaux étaient inondés d’abandons de (jeunes) animaux. Après le confinement, l'ami à quatre pattes, qui s’était en fait avéré représenter plus de travail que prévu, a alors été déposé au refuge pour animaux. "En tant qu'organisation de défense des animaux, c'est très difficile pour nous", dit Ann De Greef. "Nous essayons toujours de sensibiliser les gens à la responsabilité qui accompagne l’accueil d’un animal (de compagnie) dans un foyer. Notre nouvelle campagne #NotAnAccessory, en collaboration avec FamousGrey et Famous Relations, en est l'exemple le plus récent".
Et cet appel remporte déjà un large soutien. Du côté du public belge francophone, Jérome Carlier, Nathalie Hantson ou encore Flo Ackermans ont aussi soutenu la campagne. Grâce à l’appui de ces stars des réseaux sociaux, elle est même devenue virale, ce qui a permis à ce message d’être relayé auprès de plus 500 000 personnes sur instagram.
Virginie Morobé : "Je pense que les gens achètent parfois un chien de manière impulsive, sans mauvaises intentions et ne réalisent qu'après coup que c'est beaucoup de travail d'élever un chien. Les chiens aiment l'attention et l'amour. Ils ont besoin de soins, de chaleur et d'un vrai foyer. Les chiens ne peuvent pas être seuls une journée entière, ils se sentent alors seuls et deviennent anxieux. Ce sont des animaux avec de grandes émotions. C'est pourquoi vous obtenez tant en retour ! Ce n'est pas faisable pour tout le monde. Tout le monde n'a pas la possibilité de promener son chien tous les jours ou de rester à la maison pour lui. Nous devons en être conscients avant d'acheter un chien."
Qui profite le plus de ces vagues d'achats impulsifs ? Les usines à chiots. "Avec de bons éleveurs, vous ne pouvez pas vous contenter de simplement ramener l'animal", explique Ann De Greef. "Ils travaillent avec des listes d'attente et vous devez vraiment prouver que vous êtes prêt à assumer cette responsabilité tant que l'animal vit. Avec des usines à chiots, vous pouvez ramener l'animal chez vous immédiatement". Il devrait être clair à présent que les usines à chiots n'ont absolument aucun respect pour le bien-être des animaux. "Et qui en subit les conséquences ? Les refuges pour animaux, qui sont habilités à accueillir les animaux abandonnés, mais, évidemment, les animaux eux-mêmes. Il est donc grand temps de mettre un terme aux achats impulsifs d’animaux de compagnie.
GAIA appelle chacun à partager une photo avec son animal de compagnie sur Instagram avec le hashtag #NotAnAccessory.
Et mieux encore : Adoptez, n'achetez pas !
Qu'est-ce qu’une usine à chiots ?
Les usines à chiots sont de éleveurs et importateurs d'animaux (souvent d'Europe de l'Est). Trop souvent, les jeunes animaux sont malades, faibles, non socialisés et enlevés à leur mère beaucoup trop tôt. Ils mentent sur l'âge et sur les vaccinations. Beaucoup de des chiots souffrent également de la giardiose (qui se manifeste par des diarrhées sanglantes), de la toux du chenil, de dermatophytoses et de la parvovirose. Il n’est pas rare que cela se solde par la mort tragique du chiot avec, à la clé, une grande tristesse pour toute la famille et des frais vétérinaires élevés.